Certaines choses se taisent, pour mieux se vivre. Et le bonheur est muet.
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Archives pour juillet 2008
Si c’était à refaire, je serais au sommet d’un volcan, je serais lave en ébullition.
Si c’était à refaire, je serais au fond des océans, je serais silence absolu.
Si cétait à refaire, je serais juste au dessus des nuages, je serais vide vertigineux.
Si c’était à refaire, je serais au delà de l’espace, je serais comète interstellaire.
Si c’était à refaire, j’aurais été plongée dans l’amour infini, je serais resté blottie dans son coeur.
Je croyais avoir mal de trop t’aimer, comme je me trompais.
Je bois chacune de tes paroles, je me suspend à chacune de tes respirations & chaque battement de mes cils t’est dédié.
Je n’ai d’yeux que pour te voir, d’oreilles que pour t’écouter, de bouche que pour t’embrasser, de mains que pour te toucher, de nez que pour te sentir & de coeur que pour t’aimer.
Alors c’est ça ce grand mystère de l’amour, t’avoir retrouvé pour te sentir, te ressentir dans chaque cellule de mon corps, penser à toi en tâche de fond, t’avoir en écran de veille quand je dors & murmurer ton prénom dans ma solitude pour t’avoir près de moi…
Je tremble à tes silences, tes peines me sont douloureuses, comme ton bonheur m’est salutaire.
Et je n’ai que ma plume pour sceller dans l’éternité cet amour de toi.
Je goûte à un bonheur que je n’aurais pas imaginé possible.
Je survivais en attendant de te vivre.
Je t’aime Many Chéri
Messieurs, je suis au regret de vous annoncer que certains mots de la belle langue française ne peuvent bénéficier de définition.
En effet, après maintes réflexions, expériences & analyses, j’en suis arrivée à la conclusion que certains mots restent à tout jamais des conceptions subjectives, & de ce fait, ne peuvent s’emprisonner dans des définitions, pour la simple & bonne raison qu’il n’existe pas de définition commune, acceptable & convenue par tous. Je citerai à titre de démonstration, l’exemple de quatre mots qui sont pour moi le type parfait de conceptions subjectives: L’Amour, la Fidélité, la Souffrance & la Complicité.
L’Amour: chacun s’en fait sa propre définition, unique & personnelle. Il n’y a pas à ce jour de compteur d’Amour, pas de liste commune de critères applicables, pas de liste commune d’actes « A faire ou ne Pas faire ». Pas de références communes pour être sûr, ni d’aimer, ni d’être aimé comme on aime. Chacun analyse & vit l’Amour selon ses propres critères, il n’y a pas de définition commune possible de l’amour. Chacun a de ce qu’est l’Amour sa propre conception subjective. La mienne est une vision totale & sacrificielle.
La Fidélité: impossible de trouver de définition qui satisfasse ce que chacun considère vrai & applicable en matière de fidélité. Il n’y a pas de liste de règles applicables. Ce qui est vu comme un acte banal par l’un, est considéré comme un acte de haute trahison chez l’autre. Chacun a ses critères, dont il est intimement convaincu & dont il ne dérogera pas pour lui même, attendant ainsi le même comportement en face. Il n’y a pas de définition commune possible de ce qu’est la Fidélité. Chacun a de ce qu’est la Fidélité sa propre conception subjective. La mienne est une vision extrêmement pure & rigoureuse.
La souffrance: qui sommes nous pour juger que l’autre souffre ou pas ??? Chacun vit sa souffrance personnellement & les critères de la souffrance de l’un ne sont pas les critères de l’Autre. Il n’existe pas d’échelle de Richter qui puisse quantifier les souffrance & les définir pour tous. Une souffrance anodine pour l’Un sera intolérable pour l’Autre. Source d’incompréhension incommensurable: « Ceci t’a fait de la peine ??? mais ce n’était rien, cela ne signifiait rien »… « Pour toi, rien, mais pour moi, c’était comme si la terre s’écroulait sous mes pieds laissant un abime de souffrance ». Il n’y a pas de définition commune possible de ce qu’est la Souffrance. Chacun a de ce qu’est la Souffrance sa propre conception subjective. Comme l’Amour, la Souffrance se vit dans les entrailles & ne peut se partager intellectuellement.
La Complicité: Complices oui, mais jusqu’à quel point ??? Quelle est la règle ??? Il n’y en a pas. Le jardin secret est extensible & vole à la complicité de son territoire comme une guerre de tranchée entre deux ennemis. Ce qui fait partie intégrante de la complicité pour l’un, fait comme par hasard partie intégrante du jardin secret pour l’autre. Qui pourrait donner une liste précise d’actes complices communs & partagés ou de paroles complices universelles ??? Non, nous avons chacun notre propre conception subjective de ce qu’est la complicité & c’est une grille si personnelle que lorsque nous évaluons l’Autre à travers elle, la source d’incompréhension jaillit.
Voilà Messieurs, ce que je voulais vous dire ce soir. Certains mots ne trouvent pas de place dans un dictionnaire. Ce ne sont pas des mots, ce sont des conceptions subjectives…. Sources de longs & douloureux apprentissages & d’innombrables dialogues…. animés dans un couple.
Merci de votre attention. Bien cordialement. Zara Marquise ;)
Amis du jour, bonjour !!
J’ai beau dire tout ce que je veux, remuer l’air avec ma bouche à grands coups de prêches célibattantes, user d’auto-persuasion, oui, oui, ouiouioui, je l’admets, mea culpa, mea maxima culpa, malgré moi, je suis toujours & encore & toujours, en train de courir comme une crétine derrière le concept abusif de prince charmant (Mon coté idéaliste surment) ….
Pourtant, j’ai un Many Chéri que j’adore. Mais voilà, je suis obligée de reconnaitre que j’ai certaines conceptions très Blanche-Neige de l’amour. Vous savez, le genre de conneries « il va me sauver », « il va m’emporter sur son cheval blanc », « ils se marièrent & eurent beaucoup d’enfants & furent heureux jusqu’à la fin des temps de l’humanité^^ ».
Ca tient pas la route ce genre de fadaises, déjà, me sauver de quoi ???? Ca fait belle lurette qu’on ne croise plus de dragons^^, ensuite, les Golf noire, c’est hyper plus confortable que les chevaux blanc & beaucoup plus facile à garer & enfin, ils me font rire avec leurs histires de mariage & d’enfants les Charles Perrault & autres frères Grimm, ont-ils seulement une idée du prix des loyers ??? C’est sûr que non, sinon, les contes finiraient par « ils firent de leur mieux & adoptèrent un chien »
Le problème, c’est que j’ai beau savoir que c’est n’importe quoi, que personne il est parfait, qu’être en couple c’est accepter les défauts de l’autre etc, etc, j’y peux rien, je suis formatée sauce Walt Dysney….
Mais comme vraiment j’adore Many Chéri d’Amour, j’essaie de m’extraire ces idées naïves de la tête. D’ailleurs, Blanche Neige, ce soir aimerai bien faire la fête avec Cendrillon, la Belle & tout le toutim
Et finalement, celui qui est vraiment si charmant, c’est pas du tout le Prince, c’est le Many à sa Marquise
Il n’est pas là & par un effort de concentration je tâche de ne pas y penser.
Il était là & je n’ai pas su vivre pleinement cet instant.
Quand il est là, je le regarde, longtemps. Jusqu’à ce qu’il dise « quoi?? », non rien. Je le regarde jusqu’à ce que les yeux me piquent, essayant d’imprimer son image dans ma rétine. Ca ne marche pas.
Quand il est là, je le regarde & je ne sais pas me concentrer sur le présent, car je fulmine intérieurement d’anticiper quand il ne sera pas là.
Quand il n’est pas là, il est magnifique, encensé sur l’autel de mon adoration, sur les projets de mots d’amour que je lui murmurerais.
Quand il est là, je suis déçue, chagrine de ne pas réactiver ce plein de lui qui me berçait dans son absence.
Il était là, mais pas assez. Il est ailleurs, où je n’ai pas accès.
Je ne sais quand il sera là à nouveau, je sais qu’il n’est pas là, là, tout de suite. Je sais juste que je suis seule.
J’aime la solitude. Je l’aime même si je n’en ai pas le choix.
Notre dénominateur commun à tous.
Même moi, je me laisse tomber parfois, alors les autres…
Je lis trop d’histoires, je regarde trop de films, je m’implique trop quand il faudrait s’abstenir & ne sais jamais vraiment quand lâcher prise.
On se découvre soi, on croit se découvrir soi. On découvre la solitude du silence & le défi est de goûter ce silence sans se laisser aller à une autoanalyse vouée à l’échec.
Ne plus avoir peur du silence, du noir, du vide, du rien.
Dans le rien, il n’y a rien. Rien dont on puisse avoir peur, rien qu’on puisse redouter.
Ce n’est que fantaisie de l’esprit, la peur, l’amour, la peine, la joie. Un maëlstrom de pâte à fixe gluante.
Il n’y a que la solitude qui puisse s’appréhender, se palper, se sentir, se délecter.
Vous avez dit quoi déjà ??